La vie avec une prothèse de hanche ou de genou

MON RETOUR A LA VIE NORMALE …

 

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Au bout de combien de temps le résultat définitif est obtenu ?

Aucun traitement chirurgical ne peut rendre à une articulation malade toutes les propriétés d’une structure normale, saine, mais le remplacement prothétique peut vous libérer de la douleur et rétablir une grande partie des capacités fonctionnelles.

Après l’intervention, le bénéfice sur la douleur est souvent précoce. Vous ne ressentirez plus les douleurs que vous aviez avant l’intervention dès le lendemain, mais il persiste cependant un inconfort lié à l’intervention elle-même, qui va durer quelques semaines, le temps de cicatrisation. La chirurgie mini-invasive réduit cette phase de récupération fonctionnelle en limitant les douleurs et en améliorant le réveil musculaire. Le résultat définitif est obtenu en 3 à 6 mois en fonction des patients.

Dans le cas de la prothèse de hanche, la reprise des mouvements va progressivement se développer au cours du mois suivant l’intervention. Les muscles ont besoin de quelques semaines pour retrouver leur force, assurant une marche solide et régulière. Vous obtenez la majorité des bénéfices que peut apporter une prothèse : l’indolence, la « solidité » lors de la marche, la possibilité de marcher longtemps. De petits inconvénients peuvent persister quelques mois : difficultés au démarrage après la position assise ou douleurs au début d’un mouvement, après immobilité prolongée, fatigabilité musculaire, voire quelques crampes nocturnes…

L’aspect définitif de la cicatrice n’est obtenu qu’au bout de 12 mois. Le résultat final dépend de la qualité de la peau et dans certains cas, elle peut être un peu disgracieuse ou même inflammatoire. En cas de cicatrice inesthétique, un avis spécifique auprès d’un médecin dermatologue est souvent utile (prescriptions de crèmes ou soins locaux adaptés).

 

Peut-on « oublier » sa prothèse ?

L’ »oubli » d’une prothèse est le vrai but recherché. Il dépend de la fonction articulaire que donne la prothèse et aussi de l’idée que l’on s’en fait. Pour « oublier », il faut une articulation indolore permettant les mouvements usuels avec une bonne force de marche.

Il faut de plus avoir admis que ce n’est pas un « corps étranger » mais une partie de soi. On peut, toutes proportions gardées, faire une comparaison avec un appareillage dentaire (bridge, implant) que l’on sent dans la bouche pendant 8 à 15 jours puis que l’on « oublie » complètement. Il en est de même avec une prothèse articulaire si celle-ci donne le résultat prévu. Suite à votre intervention, dès les premiers jours, attachez vous à apprécier les mouvements possibles, en les comparant à ceux que vous pouviez effectuer avant votre intervention.

Selon les articulations, les prothèses s’oublient plus ou moins aisément. La prothèse de hanche s’oublie 8 fois sur 10 en six mois, alors que le genou ne s’oublie que 5 fois sur 10 en 1 an. Dans certains cas, persiste l’impression de sentir sa prothèse, ce qui est souvent bien toléré. Malgré tout, même dans ces cas, le résultat fonctionnel reste satisfaisant.

 

 

 

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Pourquoi doit-on revoir le chirurgien après une prothèse ? 

Une surveillance clinique et radiologique de la prothèse, un dépistage précoce des complications éventuelles et la mesure du degré d’usure tous les ans ou deux ans sont fondamentaux afin d’éviter tout retard diagnostique d’éventuelles complications.

Ayez le réflexe d’un « contrôle technique » périodique comme pour votre véhicule !

Certaines complications peuvent survenir tardivement, justifiant la surveillance régulière de votre prothèse. On décrit (cette liste n’est pas exhaustive) :

•  L’usure d’une prothèse est sa détérioration liée au frottement des pièces. C’est la complication majeure à long terme des prothèses totales de hanche et de genou. Plusieurs mécanismes d’usure ont été décrits (usure par abrasion, par transfert, par corrosion,…). L’usure d’une prothèse n’est le plus souvent à l’origine d’aucun symptôme (aucune douleur) pendant une longue période.

Elle est évaluée par votre chirurgien lors des consultations de contrôle sur les radiographies qu’il prescrit. Elle peut être mesurée, dans certaines circonstances, de façon plus précise par des méthodes informatiques.

Cette usure peut être à l’origine, par le biais des particules d’usure libérées, notamment de poyéthylène (plastique de haute densité), de métal (on parle de « métallose »), de céramique, d’une réaction inflammatoire (à corps étranger) qui abîme le tissu osseux situé autour de la prothèse : on parle d’ostéolyse périprothétique.

 

Usure (pas de douleur)

Production de débris d’usure

Réaction inflammatoire dite à corps étrangers

(granulome inflammatoire)

Dégâts osseux autour de la prothèse

(ostéolyse périprothétique)

Perte de fixation des implants

(descellement périprothétique)

Douleurs, liseré anormal,…

 

L’ostéolyse périprothétique induit une perte de fixation des composants prothétiques (implants) appelée descellement. Le descellement peut concerner un ou les deux composants prothétiques. Le descellement peut être d’origine mécanique ou infectieuse. Le descellement se traduit par des douleurs et par la migration des implants, appréciée par le chirurgien, qui compare vos clichés radiologiques successifs (liseré radiologique et tomodensitométrique continu supérieur à 1 mm, hyperfixation à la scintigraphie).

En cas de douleurs, consécutivement au descellement prothétique favorisé par l’ostéolyse osseuse, une nouvelle intervention de reprise de prothèse peut être justifiée. Il est communément admis qu’il est préférable de réaliser une reprise chirurgicale de la prothèse avant que l’ostéolyse ne soit trop étendue pour réduire la difficulté de la reconstruction osseuse.

Attention, l’ostéolyse périprothétique peut évoluer à bas bruit, sans douleur, d’où la nécessité de vous faire suivre régulièrement par votre chirurgien, même si tout va bien. Lorsque l’usure des implants prothétiques s’accompagne de lésions osseuses autour de la prothèse, il faut réaliser une reprise chirurgicale de la prothèse. Votre chirurgien peut être conduit à vous proposer une reprise avant que votre articulation prothétique ne soit douloureuse.

• L’infection tardive survient soit par voie sanguine à partir d’un foyer infectieux (peau, urines, bronches, vésicule, sinus, …) soit du fait d’une contamination opératoire passée inaperçue, évoluant à bas bruit et pouvant entraîner un descellement septique de la prothèse.

• Les ossifications périprothétiques sont exceptionnelles. Il s’agit de formations osseuses entourant la prothèse totale de hanche qui peuvent survenir après l’intervention et qui sont responsables d’un enraidissement de l’articulation. Elles sont évitées par l’usage d’anti-inflammatoires (en l’absence de contre-indications) pendant quelques jours après l’intervention.

• La raideur de l’articulation prothétique notamment dans le genou est due à la présence d’adhérences qui limitent la mobilité (les tissus mous sont « collés »). Elles peuvent être prévenues par la mobilisation douce et précoce de votre prothèse, mobilisation passive ou à l’aide d’un appareillage par arthromoteur.

• L’algoneurodystrophie ou algodystrophie est un « dérèglement du système nerveux qui commande les vaisseaux », responsable de douleurs, de gonflements, et pouvant aboutir à un enraidissement de l’articulation. Il s’agit d’une complication qui survient et évolue de façon capricieuse et imprévisible. Le traitement repose sur l’association de médicaments et d’une rééducation douce et spécialisée.

• Un épanchement chronique (gonflement) , dans certains cas, de l’articulation prothétique, en particulier au niveau du genou, peut nécessiter une ponction pour vérifier l’absence d’infection. Des gestes locaux spécifiques peuvent être discutés et réalisés en accord avec le chirurgien, en service spécialisé, pour assécher l’épanchement (synoviorthèse isotopique).

• Des douleurs, dans certains cas, peuvent persister en regard de la prothèse. Certaines personnes peuvent continuer à souffrir alors que la prothèse est bien en place, qu’il n’y a pas d’explication mécanique aux douleurs et que tout est satisfaisant sur les radiographies. Il peut s’agir de douleurs des tissus situés autour de la prothèse. Ainsi, à la hanche, des bursites ou tendinites peuvent générer des douleurs persistantes dans les suites de votre chirurgie. Dans certains cas, votre chirurgien pourra vous proposer une infiltration de produits corticoïdes en regard. Ce geste ne doit être effectué qu’en service spécialisé sous couvert de règles strictes d’aseptie.

Dans de rares cas, aucune cause évidente n’est retrouvée, et le chirurgien ne trouve pas d’explication précise à la gène ressentie.

• Les thromboses veineuses peuvent aussi  survenir à distance de l’intervention : si vous avez mal dans un mollet, si vous êtes essouflé, consultez votre médecin.

• La fracture de la prothèse. De plus en plus exceptionnelles, certaines têtes en céramique peuvent se fracturer (1 cas sur 10 000).

 

 

 

 

 

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VIVRE AVEC UNE PROTHESE

 

 

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Peut-on vivre normalement avec une prothèse ?

La réponse est mitigée.

OUI car on peut vivre normalement avec une prothèse en ayant des activités quotidiennes habituelles et des activités sportives raisonnables. La majorité des prothèses redonne une articulation indolore, une bonne mobilité, et donc une fonction proche de la normale.

Cependant, il existe quelques limites notamment sur de trop grandes amplitudes avec un risque de luxation (déboitement), sur des activités intensives avec une incidence sur l’usure plus rapide de la prothèse.

Nous vous conseillons de prendre certaines précautions :

VIVRE NORMALEMENT, CE N’EST PAS VOULOIR OBLIGATOIREMENT VIVRE COMME AVANT !!

Il est préférable de réaménager ses habitudes de vie, de se fixer de nouvelles priorités, de nouveaux objectifs ou de nouveaux plaisirs.

Votre hygiène de vie doit être rigoureuse :

• Surveillez votre état bucco-dentaire et faites les soins sous couvert d’une antibiothérapie adaptée. Les soins de pédicurie doivent être le moins agressif possible et effectués par un professionnel. Evitez les injections intramusculaires ou sous –cutanées au contact de la prothèse (risque d’abscès).

•Consultez rapidement votre médecin en cas d’infection : angine, brochite, infection urinaire, sinusite, … pour un examen clinique et une éventuelle prescription d’antibiotiques.

• Consultez rapidement votre chirurgien si la cicatrice est chaude, rouge, douloureuse, s’il y a un écoulement par la cicatrice, si vous avez de la fièvre et des douleurs de l’articulation opérée. Pas de traitement antibiotique à l’aveugle. Un traitement antibiotique prescrit trop vite, sans identification préalable du microbe, risque d’induire des difficultés thérapeutiques considérables, car le microbe ne peut plus être identifié.

• Si vous partez en voyage dans un pays lointain, dont le système de santé est rudimentaire, consultez votre médecin au moins un mois auparavant pour faire le point et pensez à souscrire une assurance avec rapatriement sanitaire.

 

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Peut-on conduire avec une prothèse ?

OUI. Il n’existe pas de délai prédéfini pour conduire après votre intervention. Il s’étend de 15 jours à 3 mois en fonction des patients. La reprise de la conduite incite à quelques précautions :

• Lors de l’entrée ou de la sortie du véhicule, vous risquez d’effectuer des mouvements qui pourraient favoriser la survenue de douleurs ou d’un déboitement (luxation) de la prothèse.

• La douleur, le manque de force et de sensations font que la conduite automobile peut être dangereuse.

• En cas d’accident, vous pouvez avoir des problèmes avec votre assurance, motivant toute prudence.

Nous vous conseillons au début de voyager en tant que passager pour vous familiariser avec l’entrée et la sortie du véhicule (mouvements à risque de luxation) puis en cas d’assurance de réaliser des petits trajets connus en tant que conducteur.

A distance de l’intervention, il n’y a aucune contre-indication à conduire une voiture.

 

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Comment voyager avec une prothèse ?

• Dans la majorité des cas, il n’y a pas de précautions particulières pour voyager hormis une assurance qui inclut le rapatriement sanitaire.

• Nous vous conseillons de vous munir des coordonnées de votre chirurgien et de votre numéro de dossier. Prévoyez d’une attestation de votre chirurgien, un compte rendu opératoire ou un certificat médical pour justifier auprès des autorités, le port de matériel métallique, lors du passage notamment des portiques des aéroports. Il en est de même pour les personnes qui doivent se rendre dans les maisons d’arrêt et certains bâtiments publics (ministères).

• Dans le cadre de la vigilance vis-à-vis des infections, demandez à votre médecin de vous conseiller. Il pourra par exemple vous prescrire un antibiotique pour traiter le plus tôt possible une angine, une infection intestinale, une infection urinaire…..

• RECOMMANDATION

Ne prévoyez pas de voyage en avion avant au moins 3 mois après votre chirurgie du membre inférieur !!!  Le risque de thrombose c’est-à-dire de la formation d’un caillot dans une veine et donc d’accident vasculaire est, en effet, multiplié par 3, lors d’un voyage en avion de plus de trois heures après une intervention chirurgicale récente. ( appelé « syndrome de la classe économique »)

Dans tous les cas, pour limiter les risques de thrombose, il est conseillé de faire quelques pas toutes les heures. Avant votre départ, demandez à votre médecin, notamment en cas d’insuffisance veineuse, le port de bas de contention pour votre voyage.

 

 

 

marche        vélo           golf

 

Peut-on faire du sport avec une prothèse ?

RIEN n’est formellement interdit. Tout dépend de votre âge, de votre état de santé, de l’articulation opérée, du sport pratiqué, du rythme d’entrainement que vous souhaitez suivre.

Habituellement, une personne qui a bénéficié de la mise en place d’une prothèse se sent capable de reprendre ses activités d’antan. Elle peut courir, faire du vélo, du ski, nager… à condition d’avoir pratiqué de telles activités avant que les douleurs articulaires ne l’en empêchent…

Mais il apparait évident que les prothèses articulaires trop sollicitées dureront moins longtemps (augmentation de l’usure des surfaces de frottement des prothèses). Il n’est donc pas souhaitable de faire des activités qui soumettent la prothèse à des contraintes trop importantes comme le ski alpin ou des sports comportant des impacts importants, brutaux, répétitifs, directs ou indirects (judo, karaté, course, football, basket,…) ou qui exposent aux traumatismes (judo, saut en hauteur, équitation,…). Oubliez le lever des haltères.

Des activités comme la natation, la marche, le golf, le cyclisme (sports avec impact peu importants) sont conseillés en gardant une certaine mesure.

 

 

 

 

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LES SOINS AVEC UNE PROTHESE

 

 

Une prothèse de hanche ou de genou est un élément qui peut modifier vos soins futurs, soit au regard de votre articulation pour les soins locaux (infiltration, physiothérapie,…) soit plus à distance compte tenu de sa composition métallique (IRM, scanner).

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Peut-on faire un scanner ou une IRM lorsque l’on a une prothèse ?

La présence d’une prothèse articulaire n’empêche pas de réaliser une tomodensitométrie (scanner) ou une IRM (imagerie par résonnance magnétique). Ces examens ne sont pas dangereux pour la prothèse.

Le scanner est une imagerie par rayons X, ce qui est donc assimilable à une radiographie habituelle. L’IRM est une imagerie faite à partir d’un champ magnétique qui ne peut pas mobiliser un « gros » corps étranger métallique fixé à l’os (comme une prothèse).

Le problème réel est dans l’interprétation de l’examen : elle peut être difficile car la présence d’éléments métalliques dans la prothèse crée des artéfacts, c’est-à-dire « brouille » l’image obtenue. Notons que certains alliages métalliques dits « amagnétiques », comme le titane, ne créent pas ces anomalies.

Les progrès de la radiologie permettent d’effacer en partie ces artéfacts (« brouillages »), d’autant mieux que l’on s’éloigne des parties métalliques. On peut ainsi avoir une image compréhensible. On utilise d’ailleurs parfois le scanner pour, par exemple, vérifier le bon positionnement des éléments prothétiques ou l’IRM pour rechercher, par exemple, la présence d’un hématome au voisinage de la prothèse.

 

 

 

physiothérapie

 

Peut-on faire de la Physiothérapie avec une prothèse ?

La physiothérapie regroupe en France l’ensemble des traitements utilisant des agents physiques naturels délivrant de l’énergie, tels les courants électriques (électrothérapie), les ondes mécaniques (notamment les ultrasons) et les ondes électromagnétiques.

Les principaux agents utilisés dans le traitement des affections douloureuses chroniques des articulations, des os et des muscles sont :

• l’application de courants électriques de basse fréquence pour calmer les douleurs (électrostimulation antalgique), ou pour faire travailler les muscles (électrostimulation motrice)

• l’application d’un courant électrique pour faire pénétrer des médicaments localement dans une zone malade : ce sont des ionisations

• les ultrasons, ondes mécaniques qui dégagent de la chaleur en traversant les tissus (surtout les tendons et les ligaments) et effectuent un « micromassage ».

• les ondes électromagnétiques qui soulagent les douleurs soit en échauffant les tissus traversés (par exemple les ondes infrarouges) soit par des effets magnétiques sans échauffement des tissus (champs magnétiques pulsés notamment).

Schématiquement, il ne faut appliquer ni les courants électriques, ni les ultrasons, ni les ondes électromagnétiques en regard d’une prothèse, car il existe un risque d’échauffement ou de détérioration des matériaux de la prothèse. Cependant, ces différents traitements ne sont pas contre-indiqués pour traiter une affection située à distance de la prothèse.

Ainsi, par exemple, si vous avez bénéficié de la mise en place d’une prothèse totale de genou, il n’est pas interdit de faire des ionisations ou des ultrasons sur une épaule douloureuse, ou même de renforcer les muscles de la cuisse par électrostimulation motrice (le courant électrique doit être appliqué sur la cuisse nettement au dessus de la prothèse du genou).

Cependant, si vous avez des douleurs résiduelles du genou opéré, l’utilisation de ces différents traitements locaux est proscrite.

 

 

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Peut-on faire des infiltrations avec une prothèse ?

Les infiltrations au contact de la prothèse sont déconseillées (risque infectieux). Les infiltrations à distance (par exemple une infiltration dans le genou alors que vous avez une prothèse de la hanche) sont autorisées, sous réserve d’une aseptie draconienne (désinfection parfaite).